L’économie régénérative est présentée comme un concept plus enthousiasmant que la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et l’ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) (Dormagen, 2023).
Au-delà des contraintes et des approches d’amélioration parfois marginales des pratiques actuelles, l’économie régénérative vise à inventer comment faire des organisations des agents de changement pour le bien commun (Dormagen, 2023).
L’idée est que les entreprises qui veulent perdurer devraient s’interroger sur leur utilité fondamentale et développer des pratiques qui non seulement diminuent leurs effets négatifs au maximum, mais surtout augmentent leur contribution positive, pour un plus grand nombre de parties prenantes et sur un terme plus long (Dormagen, 2023).
Dans cette optique, les professionnels des RH peuvent influencer significativement la manière dont les entreprises abordent les enjeux sociaux, économiques et environnementaux dans leur chaîne de valeur et tout au long du cycle de durée utile de leurs produits et services (Dormagen, 2023).
Agir en faveur d’une culture de durabilité et s’orienter vers une économie régénérative implique notamment de (Dormagen, 2023) :
- Repenser la raison d’être de l’organisation.
- Ouvrir la gouvernance en développant de nouveaux modèles de gestion comme la gouvernance ouverte, l’entreprise libérée ou la recherche participative.
- Rendre les pratiques de GRH écoresponsables en mettant en place des pratiques exemplaires comme financer le transport collectif, éliminer le papier ou organiser des événements écoresponsables.
L’adoption de l’économie régénérative est vue comme une façon pour les professionnels RH de montrer leurs aptitudes stratégiques et de devenir légitimement des leaders de la démarche de transformation de l’entreprise (Dormagen, 2023).
Bibliographie :
Dormagen, E. (2023). Sur la voie de la transition socio-écologique de nos organisations: RH ÉTAIENT LA CLÉ DE LA TRANSFORMATION HUMAINE ET ENVIRONNEMENTALE ? Revue RH, 26(2), 22–24.